La direction du tourisme travaille en ce moment a l’élaboration d’un plan de la ville qui fait ressortir tous les sites qu’ils soient historiques ou revêtant un simple intérêt artistique voire tout simplement attractif que les touristes étrangers (sans compter les millions d’estivants nationaux qui chaque année choisissent la corniche oranaise) demandent, habitués qu’ils sont a des pratiques similaires dans d’autres pays touristiques , aux structures concernées locales. Les aéroports, gares, stations de taxi et hôtels pourraient être les premiers diffuseurs de ce plan d’une ville où on ne dénombre pas moins de 600 sites historiques dont une trentaine classés a l’échelle nationale.
La mosquée Bey Mohamed El-Kébir (1797), la place de la République, l’ancienne préfecture d’Oran (1852), le mausolée de Sidi El-Houari, l’église St Louis, le chapelle et le fort de Santa Cruz ( dédiée a la vierge Notre Dame du Salut), la «Gouba de Sidi Abdelkader», La cathédrale de style romano-byzantin le Palais du Bey mais aussi la mosquée «ex-synagogue», les cimetières juifs-européens (El-Hamri), le quartier populeux de M’dina Djdida , le musée Ahmed Zabana, la porte d'Espagne (l'un des plus importants vestiges encore préservés de l'architecture espagnole à Oran)… autant de haltes pour des visiteurs de toutes origines dans cette ville qui abrite des arènes , (ce qui est rare en Afrique du nord) témoins de la présence espagnole
Depuis quelques années les collectivités en collaboration avec des partenaires étrangers et nationaux ont commencé un minutieux travail de restauration de plusieurs sites que le temps commençait à dégrader quand ce n’est pas la main inconsciente de l’homme. A ce travail de préservation du patrimoine historique de la ville s’ajoute tout un programme d’embellissement du cadre de vie de cette cité où coexistent les architectures espagnole, turque , française avec de nombreux immeubles haussmanniens.
La conservation des forêts de la wilaya programme la création d’une quinzaine de forêts urbaines pour porter a vingt le patrimoine forestier que des familles d’Oran et même des wilayas limitrophes commencent a fréquenter en découvrant les plaisir du barbecue du week end. Pour s’en rendre compte, il suffit de se diriger chaque vendredi vers Madagh et M’sila dans la daïra de Boutlélis, Bel Horizon et Coca à Oran ou la montagne des Lions à Sidi Benyebka, pour constater sur les sentiers et routes qui y mènent d’un véritable bouchon de voitures
Par M. Koursi - El Moudjahid. Le 23 avril 2011.