Oran : Les Italiens s’intéressent à Madagh

Après avoir étudié l’économie algérienne, l’avenir du tourisme en Algérie et les potentialités de la région d’Oran, notamment celle de Madagh, des italiens sont en voie de lancer un projet ambitieux. C’est un consortium de PME italiennes qui est à Oran pour deux jours, pour une présentation du projet et pour une éventuelle adhésion à d’autres projets similaires, notamment le pont logistique entre Oran et Alicante.

Maquettes et descriptif du projet en main, les initiateurs étaient hier à la chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie où ils ont rencontré les directeurs du pont logistique, du port et de la chambre de l’agriculture. Dans l’après-midi, ils devaient rencontrer le wali.

Aujourd’hui, ils doivent rencontrer le maire de Boutlélis et les responsables de l’ANDI. École hôtelière Dénommé « Echiraa » du Med, ce projet s’étalant sur une surface totale bâtie dépassant les 100 000 m2, comporte le volet immobilier, culturel, touristique et industriel et comprend des habitations haut standing, des hôtels 4 et 5 étoiles, une école hôtelière, un palais du cinéma, des stations thermales, des commerces, une école de football, un port de plaisance, des villages touristiques, etc.

Pour un montant total de 500 millions d’euros dont 13 % pour le volet touristique, 40 % pour le volet résidentiel, 60 % pour les habitations touristiques, 40 % pour les habitations locales, 7 % pour le volet industriel et 40 % pour le volet socio-culturel, ce projet s’étendra sur les ZET de Madagh et de Cap Blanc, Aïn El-Kerma, Boutlélis et Oran.

En terme d’emploi, il est prévu la formation de 5 000 agents dans la réalisation et 6 000 autres pour la gestion. Il est sans doute utile de souligner que vers la fin du mois de mai 2006, il est prévu l’installation à Oran de la société qui va réaliser le projet « Orano Projet Management ». Quant au démarrage du projet, il est tributaire de son passage devant la commission nationale de l’investissement, en juillet. Le temps de réalisation est estimé à environ six ans.

Par A. Inès - El Watan, le 25 avril 2006